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1979
<--  Rampes Photoélectriques -->
Jean-Robert Sédano

Rampe Photoélectrique
Rampe de 2 mètres

Détail du capteur
Détail d'un capteur

Les synthés analogiques étant réalisés, l'étape suivante consistait à adapter le dispositif photoélectrique pour le substituer à un clavier.
Le système du Pianoptique était électro-mécanique et occasionnait des problèmes de réglage ou de collage à l'electro-aimant. De plus un contacteur était physiquement lié à une note. Pour changer la musique il fallait décâbler. La version mise au point pour les synthés apportait plusieurs améliorations: plus besoin de mécanique, l'information requise pour fabriquer un son était directement du courant; et un petit potentiomètre placé sur le circuit du capteur permettait de faire varier le voltage, c'est à dire la hauteur du son.
Je groupais cinq de ces capteurs dans un boitier étroit et long de 2 mètres. Les circuits étaient protégés par une bande rigide et coulissante de plexiglass.

Je réalisais une dizaine de "rampes photoélectriques", soit une cinquantaine de capteurs.

Chaque rampe fonctionnait comme un clavier monodique, activé par la lumière ou plus exactement par l'ombre portée à la surface de la cellule LDR.

Il restait cependant à faire quelque chose de "musical" avec cette technologie. Par exemple composer de courtes mélodies à 5 tons sur une rampe qui pouvaient être exécutées à l'endroit ou à l'envers suivant des rythmes liés à la gestuelle du joueur. Ou bien produire des sons évoquant la mer ou le vent en reliant les rampes au générateur de bruit blanc. Ou encore faire varier le timbre d'une fondamentale en actionnant  les filtres VCF.  Les compositions dépendaient du câblage initial mais aussi du jeu dans l'espace.

Les techniques étaient au point, les idées musicales et de mise en scène prenaient forme, il fallait maintenant essayer avec un vrai public.

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